Sunday, July 17, 2011

Tous des abrutis ?

Durant, le dernier Stress Test (test de résistance) de 90 banques européennes, seules 8 ont échoué. Ce sont les plus petites d’entre elles inconnues du grand public sauf de quelques retraités d’Espagne, d’Autriche ou d’Allemagne représentants 2,5 milliards d’euros d’exigence en fonds propres.

Donc selon les résultats de l’AEB, l’autorité bancaire européenne, tout va pour le mieux madame la marquise ? Si l’heure n’était pas grave et que ces dettes souveraines dont les banques détiennent des sommes astronomiques « fourguées » dans les épargnes retraite, assurances-vie, fonds, … n’allaient pas engloutir l’Europe dans sa totalité, j’aurai esquissé un sourire et je passerai mon chemin. Mais là, on nous prend vraiment pour des abrutis.

Je peux comprendre le caractère « communicationnel » de ces résultats mais là ça frise l’indécence. « Ces » stress tests, ont tout simplement ignoré le cas majeur : La faillite d’un état !!! Or le cas en question « La Grèce » s'est déjà produit. Ne jouons pas sur les mots. Ce pays n’a plus aucune chance que de :

- Sortir de la zone euro
- Dévaluer sa monnaie
- Améliorer sa compétitivité en remettant le coût salarial en phase avec son potentiel économique, renforcer sa spécialisation (tourisme, marine marchande…)
- Restructurer sa dette. Elément fondamental pour remettre les compteurs à zéro et repartir sur de bonnes bases : Il faut que la dette devienne supportable !

Toute autre solution est vouée à l’échec.

Autre fausse bonne idée : les « Euros Bonds » : Mutualiser la dette européenne. Ceci poussera un certain nombre de pays à l’irresponsabilité. Or le cas de la Grèce est là pour nous le rappeler. Bien au contraire, il faut instaurer un différentiel de dette via un calcul de « spread » entre pays. Ce qui permettra aux plus vertueux d’emprunter à moindre taux : L'effort doit être récompensé. Et enfin, tout ça doit sortir de la poche du contribuable européen : A-t-on vraiment envie de payer les erreurs des autres ? Ceux qui pensent que c'est de la solidarité, moi je leur répond c'est de l'irresponsabilité.

Plus encore, les « euros bonds » ne peuvent fonctionner que si l’Europe est fédérale. Or elle ne l’est pas : Pas de budget fédéral, pas d’harmonisation fiscale, pas de vision économique commune… et encore moins une cohésion politique.

Enfin, tout ça me laisse penser qu’on nous prend vraiment pour des abrutis.

Sunday, July 10, 2011

Fluctuation des prix

Intéressante intervention de Paul Jorion autour des méfaits de la fluctuation des prix à travers la financiarisation des échanges commerciaux.