Sunday, May 16, 2010

Chronique d'une catastrophe annoncée

Ce billet de François Leclerc est très intéressant dans le sens ou ce monsieur explique les tenants et aboutissants de ce qu'on peut appeler la naissance d'une crise perpétuelle et qui ne fera que s'aggraver.

A lire ici : L’actualité de la crise: ils ont inventé la crise perpétuelle…, par François Leclerc

Thursday, May 13, 2010

SAP to acquire Sybase

That was the news of the day and I wonder like many of you what SAP was expecting by spending 6 billions for such acquisition ?

The answer is obvious :

1 - to provide non relational database : Sybase IQ to SAP customers as an alternative to Oracle and also to provide end-to-end BI solution like its competitors did (IBM, Oracle)
2 - to consolidate the mobile offer with Sybase middleware stack

But then again 6 billions isn't too much ? the answer is let's wait for the stock market opening tomorrow.

Sunday, May 2, 2010

Here we are !

Eh! Oui, tout le scenario était écrit à l'avance, nous en étions réduits à le voir défiler sans avoir le temps de le commenter. Parce que les opérateurs du marché ont décidé du tempo et des proies à attaquer avec une précision digne d'une montre suisse.

Eh bien la Grèce n'était qu'une entrée en la matière. Parce que miser dans des CDS** en positions nues sur un état souverain comme l'Espagne, de part son poids économique dans la zone euro, est plus juteux et intéressant que la pauvre Grèce avec son activité de marine marchande et de tourisme.

Oui, l'Espagne, voilà un pays dont la compétitivité implicite est en dessous de la moyenne européenne et qui sur un an a vu son activité BTP et assimilés chuté de 96%. Lorsque l'on sait que cette activité emploie 30% de la population, on comprend aisément que le sourire n'est pas de mise et que la zone euro va devoir s'attendre à une attaque de la part des spéculateurs motivés, de plus grande ampleur. L'Espagne est aujourd'hui une proie facile, il ne s'agit plus de savoir si elle va tomber mais quand ?

Oui, telle est l'histoire qui se déroule en ce moment. Or depuis Octobre 2008, rien ou presque n'a été fait pour sortie de la spirale de l'endettement. Bien au contraire, l'endettement des états a été orchestré pour sauver les grands trusts bancaires qui, pendant cette période ont engrangé des bénéfices confortables même s'il y a eu contraction en termes de volume (Eh, oui! puisqu’ils empruntaient à des taux très bas (environ 1%) et revendaient cet argent à des taux confortables (3 à 4% voire plus))

Pour revenir à la Grèce, cet après-midi un prêt conjoint de UE et du FMI de 110 milliards (80 UE & 30 FMI) sur 3 ans devra, moyennant une coupe drastique et une austérité digne de la grande dépression, permettre un retour à l'équilibre vers 2014. Y croyez-vous ? Moi vraiment pas.
Toutes les crises de ce genre (rappelez-vous l'Argentine en 2001) ont connu une sortie de crise grâce à 3 facteurs :

1 - La croissance
2 - Une dévaluation de la monnaie
3 - Une restructuration de la dette

Aucun des éléments, en l'état actuel, ne pourra être rempli par la Grèce car ces 3 facteurs ne sont plus de son ressort et elle ne peut d'aucune manière en activer l'un ou l'autre parce que :

1 - La croissance : tout le monde l'attend et se fera attendre donc rendez-vous vers 2015 si tout va bien
2 - La dévaluation de la monnaie : impossible en zone Euro et revenir au drachme, je ne sais pas si techniquement c'est possible
3 - La restructuration de la dette, c'est la faillite assurée pour certaines banques européennes
Bref, nous y sommes et comment sortir de ce bourbier : nadie no lo sabe