Sunday, November 21, 2010

La crise est finie

Eh oui, déjà en 1934, le matraquage médiatique était à l'oeuvre pour vous faire prendre des vessies pour des lanternes.

Jugez par vous même...

Sunday, November 14, 2010

La bombe à retardement : dévaluation du dollar

Ça ressemble à un "chicken run" par lequel le "chacun pour soi" devient la norme. Qu'attends appris dernièrement : L'injection de 600 milliards de dollars d'ici à juin 2011 dans l'économie américaine. Conséquence direct : inflation qui a son tour déclenchera une dévaluation du dollar donc appréciation de l’euro, du yen et des devises des pays émergents.

Cette dévaluation se fera (comme toujours) au détriment de l'euro car l'autre puissance montante (la chine) indexe le yuan sur le dollar d'où une dévaluation implicite pour cette dernière.

Pourquoi cette dévaluation et pourquoi maintenant ?

Eh bien c'est très simple : l'économie "américaine" ne démarre pas et n'est pas prête de l'être. Donc, les américains pensent que leur relance ne se fera principalement que par une dévaluation de leur monnaie créant de fait une tension sur le marché des devises et des matières premières. Ainsi, adviendra que pourra à l'Europe qui n'aura pas les marges de manœuvre nécessaires pour contrer une telle offensive : Donc chômage haut, investissement bas : la vie normale en quelque sorte telle qu'on vit depuis 2008.

Sunday, May 16, 2010

Chronique d'une catastrophe annoncée

Ce billet de François Leclerc est très intéressant dans le sens ou ce monsieur explique les tenants et aboutissants de ce qu'on peut appeler la naissance d'une crise perpétuelle et qui ne fera que s'aggraver.

A lire ici : L’actualité de la crise: ils ont inventé la crise perpétuelle…, par François Leclerc

Thursday, May 13, 2010

SAP to acquire Sybase

That was the news of the day and I wonder like many of you what SAP was expecting by spending 6 billions for such acquisition ?

The answer is obvious :

1 - to provide non relational database : Sybase IQ to SAP customers as an alternative to Oracle and also to provide end-to-end BI solution like its competitors did (IBM, Oracle)
2 - to consolidate the mobile offer with Sybase middleware stack

But then again 6 billions isn't too much ? the answer is let's wait for the stock market opening tomorrow.

Sunday, May 2, 2010

Here we are !

Eh! Oui, tout le scenario était écrit à l'avance, nous en étions réduits à le voir défiler sans avoir le temps de le commenter. Parce que les opérateurs du marché ont décidé du tempo et des proies à attaquer avec une précision digne d'une montre suisse.

Eh bien la Grèce n'était qu'une entrée en la matière. Parce que miser dans des CDS** en positions nues sur un état souverain comme l'Espagne, de part son poids économique dans la zone euro, est plus juteux et intéressant que la pauvre Grèce avec son activité de marine marchande et de tourisme.

Oui, l'Espagne, voilà un pays dont la compétitivité implicite est en dessous de la moyenne européenne et qui sur un an a vu son activité BTP et assimilés chuté de 96%. Lorsque l'on sait que cette activité emploie 30% de la population, on comprend aisément que le sourire n'est pas de mise et que la zone euro va devoir s'attendre à une attaque de la part des spéculateurs motivés, de plus grande ampleur. L'Espagne est aujourd'hui une proie facile, il ne s'agit plus de savoir si elle va tomber mais quand ?

Oui, telle est l'histoire qui se déroule en ce moment. Or depuis Octobre 2008, rien ou presque n'a été fait pour sortie de la spirale de l'endettement. Bien au contraire, l'endettement des états a été orchestré pour sauver les grands trusts bancaires qui, pendant cette période ont engrangé des bénéfices confortables même s'il y a eu contraction en termes de volume (Eh, oui! puisqu’ils empruntaient à des taux très bas (environ 1%) et revendaient cet argent à des taux confortables (3 à 4% voire plus))

Pour revenir à la Grèce, cet après-midi un prêt conjoint de UE et du FMI de 110 milliards (80 UE & 30 FMI) sur 3 ans devra, moyennant une coupe drastique et une austérité digne de la grande dépression, permettre un retour à l'équilibre vers 2014. Y croyez-vous ? Moi vraiment pas.
Toutes les crises de ce genre (rappelez-vous l'Argentine en 2001) ont connu une sortie de crise grâce à 3 facteurs :

1 - La croissance
2 - Une dévaluation de la monnaie
3 - Une restructuration de la dette

Aucun des éléments, en l'état actuel, ne pourra être rempli par la Grèce car ces 3 facteurs ne sont plus de son ressort et elle ne peut d'aucune manière en activer l'un ou l'autre parce que :

1 - La croissance : tout le monde l'attend et se fera attendre donc rendez-vous vers 2015 si tout va bien
2 - La dévaluation de la monnaie : impossible en zone Euro et revenir au drachme, je ne sais pas si techniquement c'est possible
3 - La restructuration de la dette, c'est la faillite assurée pour certaines banques européennes
Bref, nous y sommes et comment sortir de ce bourbier : nadie no lo sabe

Saturday, April 10, 2010

l'effet domino

J'écrivais le 9 décembre dernier sur les "PIGS" ces fameux pays endettés au bord du gouffre et qui, faute de mesures énergiques, emmèneraient tout le monde au bord du gouffre. Eh bien c'est fait. La Grèce est en train de tomber alors que pendant ce temps là, les gouvernants de l'Europe se veulent rassurants et se gargarisent de propos rassurants. J'avoue que si ce n'était pas dramatique, j'aurai eu envie de pouffer de rire.

En fait pour la Grèce, c'est déjà trop tard à cause d’un manque d’actes clairs nets et précis ainsi que de l'intransigeance allemande voulant à tout prix donner des leçons de bonne gouvernance à un pays du sud. Sauf que les allemands doivent savoir que si la Grèce tombe et bien leurs banques vont devoir provisionner des sommes colossales car il ne faut pas oublier que 80% de la dette greque se trouve dans les livres des banques allemandes et françaises et que tout défaut de la Grèce ne peut avoir que des conséquences catastrophiques sur ces 2 pays ainsi que ceux du Benelux.
Bref, les gouvernants européens n'ont pas pris la mesure de la gravité et des conséquences néfastes de cette situation : j’avoue que tout cela ressemble à un sauve qui peut général au risque de mettre en péril l’unité Européenne. La Grèce va tomber car comme je l'ai dit : il est trop tard pour la sauver. Fitch vient de dégrader sa note à BBB-, ce qui veut dire : un niveau de risque avant le défaut.

Les marchés sont et vont réagir en ce sens. La Grèce est foutue à cause des tergiversations et déclarations anesthésiantes des uns et des autres en Europe. Le « marché » de surcroit mondialisé, dans son élan vorace, va essayer de s’attaquer à d’autres proies faciles.

Les prochaines victimes dans la ligne de mire seront le Portugal, l'Espagne, l'Irlande, ... c'est ce que l'on appelle l'effet domino. Mais à ce jeu là, la casse sera générale et n’épargnera pas les autres pays.

Sunday, February 28, 2010

L'inflation expliquée simplement

Comme chacun a dû s'en rendre compte, les états pour se désendetter devront soit passer par une hausse des impôts ou par l'inflation. Beaucoup d'états ne veulent pas jouer trop avec une hausse trop forte des impôts (ils s'arrangeront pour l'étaler sur une période plus longue) par risque de soulèvements sociaux. Donc, la voie rapide est toute trouvée pour nous faire passer la pilule : L'inflation

Voici une petite explication intéressante de ce qu'est réellement l'inflation.

Sunday, February 21, 2010

Master Data Management : The new Deal

What is MDM ?

The management of the fundamental data building blocks that are shared across multiple business transactions. It is an infrastructure that is built once and then managed. it is also a program, not a one-time project.
Different types of master data examples: Customer, Employee, Product, Material, Supplier, Financial, ...

Why is MDM important ?

- Master data is a strategic asset of the business and needs to be managed with the diligence of other strategic assets.
- Developing a strategy for managing master data can help alleviate some of the business’s pain points.
- Master data management provides the business with consistent and comprehensive core information across the enterprise.
- Master data management provides better performance, process improvement, and assists with regulatory requirements.
- Master data management helps satisfy governance, regulatory, and compliance requirements

Various Terms are used for MDM :

External Databases (Service Provider): Third party suppliers and managers of domain specific master data
Examples: database marketing, government service bureaus

Persistent (Database): Master information file/database, system of record (SOR). Based mainly on Operational Data Store (ODS), active data warehouse
Relational DBMS + extract-transform-load (ETL) + data quality (DQ)

Registry (Virtual): Metadata layer + distributed query (e.g., EII)
Enterprise application integration (e.g., EAI), distributed system, Portal

Composite (Hybrid): Ability to fine-tune performance and availability by altering amount of master data persisted. Based on XML, web services, service-oriented architecture (SOA)

An approach to MDM Implementation : Start with Quick wins

There are plenty of ways to get MDM done. Some are components of large transformation programs, while others are independent, standalone programs.











In an MDM implementation, one of my guiding principles is to think big strategically but start projects in smaller phases.











MDM : Key lessons learned

In an MDM implementation, there are some key lessons learned that should be considered when initiating an MDM program.

• Joint business and IT team
• Make the case for change
• Data as a common good
• Think big but start small
• Measure and communicate success
• Processes first, technology last
• Business ownership of data
• Roles and responsibilities
• Data cleanliness and migration
• Communicate, communicate, communicate

Wednesday, January 27, 2010

10 Recommandations pour planter votre projet BI !

1. Commencez par choisir l'outil. Il est forcément très bien puisque tout le monde en parle !
Trop souvent encore lors du lancement du projet, paradoxalement les outils sont déjà pratiquement choisis. Bien avant l'étude des besoins ! Est-ce sous la pression des éditeurs ? Est-ce un travers de certains informaticiens responsables du projet, accordant exclusivement leur attention à l'aspect technique et peu enclins à comprendre les besoins purement fonctionnels ?

2. Ne questionnez pas les utilisateurs. De toutes façons, ils ne comprennent jamais rien !
L'étude des besoins n'est pas qu'une formalité et ne peut se résumer à un document qui, s'il n'est sommaire, est en tout cas vide de sens. Fortement connoté technologique au détriement des aspects purement fonctionnels, il ne reflète que fort peu les souhaits des utilisateurs.

3. Pourquoi perdre du temps à étudier précisemment les besoins ? On a choisi un progiciel configurable !
En effet avec un configurable on peut par définition "tout faire". Au fur et à mesure on rajoutera les fonctionnalités jugées nécessaires... Voici une excellente recette pour construire une belle usine à gaz !

4. Surtout ne dérangez pas la direction ! Contentez-vous de lui présenter les factures !
Encore faut-il qu'elle souhaite s'engager. S'engager, c'est aussi prendre part à la responsabilité du projet. Etre responsable c'est éthymologiquement avoir à répondre des conséquences de ses actes... et notamment des échecs !

5. Une méthode ? Voyons, c'est dépassé ! Aujourd'hui seule l'expérimentation et l'empirisme le plus complet importent !
Ou comment réaliser un projet fort loin et des spécifications initiales et des besoins réels des utilisateurs.

6. Pourquoi s'intéresser à la stratégie de l'entreprise ? Tout le monde sait bien ce que performance veut dire !
Lors du lancement du projet tout le monde est d'accord sur ses enjeux stratégiques ! Pourtant on ne résiste pas à toujours placer compulsivement les mêmes indicateurs le plus souvent de coûts et de productivité, très souvent fort loin de la stratégie choisie.

7. Réfléchir sur le choix des indicateurs ? Ne perdons pas de temps ! J'ai trouvé un bon bouquin avec les listes d'indicateurs types de la profession !
Et en plus elles ont du succès ces listes ! Mais attention, il n'y a rien de plus personnel qu'un indicateur ! N'oublions pas que l'on ne pilote que ce que l'on mesure.

8. Nettoyer les données dites-vous ? Mais voyons Monsieur, notre informatique de production fonctionne correctement et sans erreur !
La gestion qualité des données est un des enjeux de survie des systèmes d'information actuels. Il n'y a aucune commune mesure entre la qualité attendue de données utilisées pour la décision et les besoins de production.

9. De toutes façons, on va placer TOUTES les informations dans un Data Warehouse. Les utilisateurs sauront bien trouver leur bonheur !
On sait bâtir des Data Warehouse de l'ordre du Tera-octet. Imaginez-vous, avant de prendre une décision, de devoir chercher l'information essentielle au sein d'une pile de feuillets contenant à peu près 300 Millions de pages A4 ?

10. Définir précisément les rôles et les responsabilités ? Oh, que non ! Ce n'est pas nécessaire. Nous formons une bonne équipe, que diable !
Cette définition préalable est souvent baclée. Et en cas de problème majeur, on passe alors plus de temps à se rejeter la responsabilité qu'à chercher à le solutionner ensemble.